samedi 7 novembre 2009

Tapage nocturne: encore.

Une fois de plus des voisins remettent ça, une fête à 30 personnes dans leur 85m2 carré avec particule et la musique à fond dont, à l'étage du dessus, 50m2 en moins, nous ne profitions que des vibrations qui font sautiller les verres sur la table.

Un soir, puis un autre, une ribambelle qui finie par user jusqu'à la dernière barrière de l'impératif catégorique le plus coriace.

Le bruit est la pollution que je supporte personnellement le moins, d'autant que les bouchons d'oreille ou autre boule Quiès sont pires.

C'est une question de bon voisinage, si seulement cette notion à un sens et qui reste à l'appréciation de chacun malgré une réglementation, ce qui rend celle-ci bien difficilement applicable en pratique. Le bruit, c'est comme la douleur, chacun à un seuil différent et pour soi ce qui est toujours insupportable paraît broutille à autrui. Tout comme dans une fête on ne fait jamais assez de bruit parce que tout est toujours plus supportable du fait du seuil que l'on repousse sans cesse par acclimatation. L'effet est donc proportionnellement inverse chez l'auditeur passif...

Au moins ce qui est bien c'est que l'on comprend que la tolérance n'est pas innée et que rien ne sert de prêcher la bonne parole à une âme qui n'est déjà convaincue.

Autre indication important: louer un 85m2 à 25 ans agrémenté d'une particule permet semble-t-il de se foutre complètement du reste de l'humanité...

Colère lasse.

Aucun commentaire: