vendredi 25 juillet 2008

Comment vivre au présent et penser à l'avenir?

Le niveau de vie que nous connaissons actuellement n'a rien à voir avec celui de nos aïeux et c'est tant mieux. La moindre chambrée d'étudiant, ou presque, est mieux équipée maintenant que le château d'un notable d'il y a cinquante ans.

Mais tout c'est pas rose pour autant. L'économie reste le moteur de notre quotidien et à ses moindre sursaut ce sont des bons que nous faisons, et maintenant comme tout va plus vite et bien tout ce passe plus rapidement. C'est une lapalissade, certes, mais vraie, alors pourquoi se priver de la dire?

Un exemple simple, considérer les informations par exemple. Maintenant (enfin depuis une décennie maintenant) la presse écrite est devenue non plus mensuel ni hebdomadaire mais change plusieurs fois parLe niveau de vie que nous connaissons actuellement n'a rien à voir avec celui de nos aïeux et c'est tant mieux. La moindre chambrée d'étudiant, ou presque, est mieux équipée maintenant que le château d'un notable d'il y a cinquante ans.

Mais tout ce n’est pas rose pour autant. L'économie reste le moteur de notre quotidien et à ses moindres sursauts ce sont des bons que nous faisons, et maintenant comme tout va plus vite et bien tout ce passe plus rapidement. C'est une lapalissade, certes, mais vraie, alors pourquoi se priver de la dire?

Un exemple simple, considérer les informations par exemple. Maintenant (enfin depuis une décennie maintenant) la presse écrite est devenue non plus mensuelle ni hebdomadaire mais change plusieurs fois pas jour et tend à devenir instantanée. Les sites internet des quotidiens sont remis à jour plusieurs fois dans la journée et ces médias sont devenus aussi réactifs que la radio ou la télévision. C'est très bien, très pratique, mais la contre partie est que l'analyse devient plus difficile à faire et perd peu à peu du terrain, car l'analyse demande du temps et du recul.

Prendre le temps n'est pas qu'un slogan de paresseux, c'est aussi celui du sage.

Prenez un autre exemple. Imaginez que vous considérez que le climat et son dérèglement soit une préoccupation majeure qui doit être traitée le plus vite possible. La démarche est louable. Vous regardez rapidement autour de vous et vous constatez qu'il y a beaucoup de voitures très polluantes. Si le nombre des grosses cylindrées baissait alors la pollution diminuerait. C'est donc logiquement que vous proposez de favoriser l'achat de véhicules moins polluants en donnant un bonus à l'achat et pénalisez celui de voitures polluantes par un malus. Le raisonnement semble correct ainsi or il ne l'est pas. En effet vous influez sur un mode de consommation et donc sur une pratique qui perdurera alors même que le contexte initial aura changé, puisque vous espérez le changer. Au début donc vous aurez le résultat escompté mais très vite la balance va peser du côté des véhicules plus propre et donc vous allez dépenser plus que vous allez recevoir, à moins d'inciter l'achat de véhicules polluants pour financer les propres... ce qui va à l'encontre de la démarche. Vous vous rendez compte de la manœuvre après quelques mois et donc décidez de taxer les véhicules les plus polluants non pas uniquement à l'achat mais chaque année avec le renouveau de la vignette, ce qui ne fait qu'aggraver le cas... Non la seule solution est de taxer les véhicules sales et de ne pas favoriser outre mesure les véhicules propres, c'est le seul compromis qui ne nuit pas à l'économie du système et n'écrase pas l'industrie automobile non plus... Mais pour cela il faut réfléchir au moins à moyen terme et non pas à court terme.

Idem pour les 35 heures. Un invité à la télévision disait que c'était l'échec des 35 heures car si elles accordaient plus de temps les salaires ne suivaient pas et donc les gens ne profitaient pas plus de leurs temps libres. Certes, mais de-là à en tirer comme conclusion qu'il faut allonger le temps de travail il faut être très tordu. Le plus simple serait d'élever simplement les salaires. Certes cela paraît injuste, mais c'est cela qui relance l'économie et donc l'achat et donc la productivité. À produire plus sans pouvoir acheter plus, par manque de temps mais aussi et surtout parce qu'il n'est pas certain du tout que les salaires suivront, c'est à la consommation qu'on s'en prend, et donc au moteur de la société... Encore une mauvaise idée...

C'est essayer d'imaginer les conséquences à long terme de nos actions et décisions qu'il faut faire et non pas se limiter au temps présent de l'immédiateté. C'est une bien mauvaise compréhension du carpe diem, aux conséquences très fâcheuses.

Prendre le temps, prendre le temps, voilà le slogan qu'il faut répéter ad noseam, c'est le mal de notre temps, celui de ne pas savoir le prendre. jour et tend à devenir instantanée. Les sites internet des quotidiens sont remis à jour plusieurs fois dans la journée et ces média sont devenus aussi réactifs que la radio ou la télévision. C'est très bien, très pratique, mais la contre partie est que l'analyse devient plus difficile à faire et perd peu à peu du terrain, car l'analyse demande du temps et du recul.

Prendre le temps n'est pas qu'un slogan de paresseux, c'est aussi celui du sage.

Prenez un autre exemple. Imaginez que vous considérez que le climat et son dérèglement soit une préoccupation majeure qui doit être traitée le plus vite possible. La démarche est louable. Vous regardez rapidement autour de vous et vous constatez qu'il y a beaucoup de voitures très polluantes. Si le nombre des grosses cylindrées baissait alors la pollution diminuerait. C'est donc logiquement que vous proposez de favoriser l'achat de véhicules moins polluants en donnant un bonus à l'achat et pénalisez celui de voitures polluantes par un malus. Le raisonnement semble correct ainsi or il ne l'est pas. En effet vous influez sur un mode de consommation et donc sur une pratique qui perdurera alors même que le contexte initial aura changé, puisque vous espérez le changer. Au début donc vous aurez le résultat escompté mais très vite la balance va peser du côté des véhicules plus propre et donc vous allez dépenser plus que vous allez recevoir, à moins d'inciter l'achat de véhicules polluants pour financer les propres... ce qui va à l'encontre de la démarche. Vous vous rendez compte de la manœuvre après quelques mois et donc décidez de taxer les véhicules les plus polluants non pas uniquement à l'achat mais chaque année avec le renouveau de la vignette, ce qui ne fait qu'aggraver le cas... Non la seule solution est de taxer les véhicules sales et de ne pas favoriser outre mesure les véhicules propres, c'est le seul compromis qui ne nuit pas à l'économie du système et n'écrase pas l'industrie automobile non plus... Mais pour cela il faut réfléchir au moins à moyen terme et non pas à court terme.

Idem pour les 35 heures. Un invité à la télévision disait que c'était l'échec des 35 heures car si elles accordaient plus de temps les salaires ne suivaient pas et donc les gens ne profitaient pas plus de leurs temps libre. Certes, mais de là à en tirer comme conclusion qu'il faut allonger le temps de travail il faut être très tordus. Le plus simple serait d'élever simplement les salaires. Certes cela paraît injuste, mais c'est cela qui relance l'économie et donc l'achat et donc la productivité. À produire plus sans pouvoir acheter plus, par manque de temps mais aussi et surtout parce qu'il n'est pas certain du tout que les salaires suivront, c'est à la consommation qu'on s'en prend, et donc au moteur de la société... Encore une mauvaise idée...

C'est essayer d'imaginer les conséquences à long terme de nos actions et décisions qu'il faut faire et non pas se limiter au temps présent de l'immédiateté. C'est une bien mauvaise compréhension du carpe diem, aux conséquences très fâcheuses.

Prendre le temps, prendre le temps, voilà le slogan qu'il faut répéter ad noseam, c'est le mal de notre temps, celui de ne pas savoir le prendre.

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